La Hongrie (Hungary)

Hungary flagL’étiquette en affaires – Attitudes et valeurs

L’attitude envers les étrangers

La Hongrie est ouverte aux occasions d’affaires internationales. Dans les affaires, les Hongrois trouvent que les relations personnelles sont cruciales. Les discussions face à face sont tout à fait essentielles dans les questions d’affaires, une relation solide se basant sur des visites et des coups de fil répétés.

Pour les transactions d’affaires les Hongrois sont plutôt formels, se conformant aux structures organisationnelles hiérarchiques, pourtant expressifs, de négociations typiques ayant lieu par des dialogues ouverts. De plus, les Hongrois sont en général sincères, aussi d’étrangers peuvent-ils les percevoir abrupts, impolis et même cruels. Néanmoins, ils apportent des preuves en soutien de ce qu’ils disent et lorsqu’ils ne peuvent atteindre à un accord ils s’expliquent et proposent de nouveaux débats.

Dans les affaires et dans la vie privée les relations correctes sont importantes et le bon sens et le discernement valent beaucoup. Le penchant des Hongrois vers la méfiance et le soupçon peut être dû à des raisons historiques, en sorte qu’on discute les points moins agréables pour réduire le mieux que possible les futurs problèmes d’affaires. La toute première rencontre se caractérise toujours par une attitude réservée, mais une fois la glace brisée, les Hongrois sont plutôt passionnés et leurs échanges verbales peuvent être très intenses et animées.

Un partenaire d’affaires hongrois peut se transformer facilement en un ami. Pour forger une relation de confiance il faut quand même mettre beaucoup de temps. Une bonne atmosphère sociable au lieu de travail joue un rôle plus important que d’autres facteurs (les résultats des affaires, les relevés financiers). Lorsqu’ils sentent faire partie d’un projet inspiré, les Hongrois montrent de la passion, de l’originalité, de la générosité et de l’assiduité. D’habitude les décisions importantes sont prises par la direction supérieure, ce qui parfois ralentit les débats.

L’enseignement, la formation et l’insertion

L’enseignement général

En Hongrie l’école est obligatoire entre 5 ans et 16 ans. La plupart des écoles et des maternelles sont mises en place et dirigées par l’État, les gouvernements locaux, les gouvernements locaux minoritaires, des personnes morales (des fondations, des églises …) et par des particuliers. Ce n’est que 10 pourcent des enfants qui suivent des établissements privés.

L’école primaire est obligatoire et peut avoir 4, 6 ou 8 classes. L’école secondaire générale continue l’enseignement de l’école primaire de la CM2 et prend fin par le soi-disant examen de maturité. L’école secondaire professionnelle assure actuellement de l’enseignement secondaire général supérieur et de l’enseignement pré-professionnel pendant 4-5 ans (certains programmes comprennent une année de plus, en commençant par une année préparatoire de langue). En vertu de l’examen de baccalauréat on peut se faire admettre à de l’enseignement supérieur.

À partir du mois de septembre 2013 (en application de la Loi de 2011 relative à l’enseignement professionnel et à la formation) dès la première classe de lycée il y aura de l’enseignement secondaire professionnel parallèlement à celui général à partie de la première classe de lycée, les élèves subissant à la fin un “examen de fin de l’école secondaire professionnelle”.

La nouvelle loi de 2011 relative à l’enseignement et à la formation professionnels a mis en place un programme de trois ans (the 9th-11th grades). Dans certaines écoles cette offre est entrée en vigueur en 2012 et à partir du mois de septembre 2013 les écoles professionnelles peuvent offrir uniquement ce type de formation. Les émoulus ne peuvent continuer leurs études au niveau non tertiaire postsecondaire ou dans l’enseignement supérieur que s’ils ont parcouru trois ans de plus de programme d’enseignement général à temps plein ou partiel, afin de passer leur examen de baccalauréat. Dans la nouvelle structure de l’enseignement professionnel, les émoulus peuvent obtenir leur certificat de fin des études secondaires dans deux ans. Ceux qui n’ont pas ce certificat, masi passent l’examen d’habilités supérieures et en même temps accumulent cinq ans d’expérience de travail peuvent entamer leurs études professionnelles postsecondaires.

En Hongrie 81 % des adultes âgés de 25-64 ans sont les titulaires d’un équivalent du diplôme de baccalauréat, ce qui situe la Hongrie en dessus de la moyenne de 74 % de l’Organisation pour la coopération et le développement économiques.

Sur les meilleures 44 universités de Hongrie, une moitié se trouvent à Budapest. (http://www.4icu.org/hu/), l’autre moitié étant répandue dans le pays.

Tous les pays signataires de la Convention de Lisbonne (la Hongrie y comprise) permettent aux titulaires d’un certificat de fin des études qui veulent suivre des études d’enseignement supérieur dans leur pays natal de s’inscrire aussi à des études supérieures dans d’autres pays. Toutefois, il faut démontrer des connaissances adéquates de hongrois ou d’anglais. Parfois il s’impose également des cours supplémentaires de qualification (des cours préparatoires).

Afin de rejoindre un programme de master il faut un diplôme de baccalauréat ou un diplôme équivalent.

Pour s’inscrire à des etudes doctorales dans un établissement de Hongrie il faut un diplôme adéquat ou un programme de master.

Pour les bourses il y a deux systèmes : les accords bilatéraux et les fonds de bourses. La Roumanie jouit de la seconde catégorie.

Les bourses peuvent être accordées pour : des études semestrielles / partielles, pendant une période établie d’avance ; des études du troisième cycle ; des études de doctorat complètes / partielles ; des études post-doctorales ; des séjours de recherche ; des cours d’été.

La plupart des Hongrois utilisent le système scolaire public. D’habitude les enfants se rendent aux écoles publiques locales de leur région. Dans la majorité de la Hongrie les écoles publiques sont la seule variante.

À Budapest il y a plusieurs écoles internationales et écoles bilingues privées, percevant toutes des frais de scolarisation. Les écoles internationales sont très chères pour les Hongrois ordinaires, en sorte que ce n’est qu’une petite minorité qui y accède.

La plupart des expatriés envoient leurs enfants à des écoles internationales ou privées. Celles internationales acceptent des étudiants (non natifs) n’importe quand le long de l’année scolaire, offrant du soutien linguistique. Si une famille a l’intention de rester en Hongrie plus longtemps, les écoles bilingues privées peuvent aider les enfants à acquérir des connaissances effectives de hongrois pendant qu’ils étudient des sujets dans leur langue natale. Ces possibilités sont caractéristiques plutôt pour Budapest et les grandes villes que pour les régions rurales. Les écoles internationales ont souvent des listes d’attente.

L’insertion des étudiants

Tout comme dans d’autres pays européens, pendant les études universitaires pour certaines spécialisations les étudiants doivent subir une expérience de travail pratique.

L’insertion des étudiants

Une insertion implique le placement temporaire d’un étudiant au travail, à l’école ou dans un milieu de recherche, à cette fin d’acquérir de l’expérience précieuse à la longue.

En Hongrie il y a plusieurs organisations estudiantines qui facilitent les insertions des étudiants : l’Association Internationale pour les Échanges des Étudiants aux fins d’Expérience Technique (IASTE), qui aide les étudiants à trouver des placements d’été en science et ingénierie ; AIESEC (l’Association Internationale des Étudiants en Sciences Économiques et Commerciales), qui facilite les échanges d’informations sur les programmes pour les étudiants et les frais émoulus dans le monde entier ; le programme Leonardo Da Vinci, qui aide les étudiants dans leur formation professionnelle et les placements d’affaires, étant financé par la Commission Européenne.

Dans le secteur privé on rencontre des placements plus souvent dans des compagnies multinatio-nales, beaucoup d’elles étant sises sur Budapest.

Le salaire

Tout comme dans d’autres pays européens, les stages ne sont pas d’habitude payés.

Pour des emplois payés pendant leur stage, les étudiants peuvent chercher en ligne des informations et des listes d’entreprises.

En Hongrie le salaire minimal est de 260 € par mois, un ouvrier moyen ayant un revenu mensuel net de 340 €. Avec un tel salaire, pour les ouvriers il est souvent difficile de joindre les deux bouts. Ceux qui travaillent dans les bureaux et les professionnels gagnent presque le double du salaire des ouvriers.

Le logement

En général les universités offrent des informations sur la possibilité de louer aux étudiants des appartements et de leur assurer du logement.

Le prix pour un appartement seul ou partagé peut varier beaucoup.

Les visas

Les citoyens de l’UE n’ont pas besoin de visa pour entrer en Hongrie : pour eux il suffit la carte nationale d’identité pour voyager dans toute l’Union Européenne.

Les coûts de subsistance

Un étudiant avec un budget limité – pour le loyer, pour sortir en ville une ou deux fois par mois et pour manger à des restaurants bon-marché – a besoin d’au moins 400 € par mois pour les nécessités effectives. Le coût pour entretenir une famille serait d’au moins 1000 € par mois dans la banlieue et de trois ou six fois de plus dans certains quartiers de Budapest.

La communication en affaires

Le langage adéquat et les gestes adéquats peuvent être très importants dans l’établissement d’une relation de confiance. Pendant une rencontre essayez d’être poli et d’éviter de donner l’impression que vous vous hâtez. Les Hongrois aiment avoir de la patience et évaluer les situations à fond avant de prendre des décisions importantes.

L’établissement du contact

La communication est un aspect extrêmement important dans les affaires et lorsqu’on a affaire à des gens venant de milieux variés il faut tenir compte de la différence entre la communication face à face, celle orale et celle écrite.

La Hongrie a un emplacement stratégique dans l’Europe centrale, ce qui la rend un point de distribution parfait pour l’Europe. Les politiques gouvernementales favorisent la constitution et l’essor de nouvelles entreprises et soutiennent les investissements étrangers. Néanmoins, afin d’entamer une affaire en Hongrie il est recommandable de s’adresser à l’un des centres hongrois de déroulement des affaires ou à un conseiller international. Une bonne occasion pour les rencontres directes avec les entreprises est la participation à des foires, des expositions et des conférences d’affaires. La foire nationale la plus importante de Hongrie est la Foire Nationale de Budapest, qui a lieu chaque année (http://www.bnv.hu).

Le Bureau Hongrois pour les Conventions offre un tas d’informations et de conseils sur la planification des rencontres et des conventions: http://www.hcb.hu/english.

Une fois choisi un possible partenaire d’affaires, la meilleure approche est par une forme de communication écrite (une télécopie ou une lettre), à cette fin d’éviter les éventuels barrières de langue ou les communications erronées. Il faudra y exprimer votre préférence sur la langue dans laquelle vous aimeriez communiquer et y mentionner si vous parlez ou non le hongrois. Les e-mails sont utilisés souvent pour les communications d’affaires quotidiennes, pourtant tout document important peut être échangé sur du papier, bien des entreprises employant le fax.

Face à face

Les Hongrois utilisent les circulaires, les communiqués et les enregistrements écrits dans leurs transactions d’affaires. Ils ne s’y connaissent pas très bien aux réponses aux communications écrites ou au retour des coups de fil ratés. Dans les contextes d’affaires il vaut donc mieux préférer les interactions directes constantes. Lorsque les partenaires d’affaires se rencontrent, d’habitude ils se serrent la main. Lorsqu’un homme et une femme se rencontrent aux fins d’affaires, on s’attend à ce que ce soit la femme qui tende la main la première. En Hongrie le fait qu’un homme ouvre la porte à une femme et d’autres gestes pareils sont encore considérés comme du savoir-vivre.

Le maintien du contact visuel lorsqu’on vous parle est crucial tant dans les situations sociales que dans celles d’affaires. Entre vous et votre partenaire hongrois il faut maintenir une distance moyenne d’une longueur de bras, tout excès étant jugé un manque de respect ou une expression de méfiance, ce qui compliquerait les pourparlers. Les communications orales doivent toujours être claires et directes.

L’étiquette en affaires – Les rencontres d’affaires

La Hongrie est ouverte à la majorité des occasions d’affaires. Les visites répétées et les coups de fils sont nécessaires, à cause de la nécessité de forger des relations personnelles. En effet, les étapes importantes dans le déroulement d’une relation d’affaires requièrent des rencontres face à face, en signe de respect et afin d’atteindre à un niveau de confiance nécessaire.

La langue officielle de la Hongrie est le hongrois, pourtant beaucoup de gens parlent plusieurs langues, à cause de la proximité d’autres pays. En Hongrie la langue pour les affaires est l’anglais, la plupart des gens d’affaires hongrois le parlant à différents niveaux. L’apprentissage de quelques mots et syntagmes en hongrois est une bonne modalité de briser la glace et d’impressionner votre hôte. En général les Hongrois ne sont pas réservés, quoiqu’ils puissent donner cette impression à la toute première rencontre. Néanmoins, dès qu’ils vous ont connu, ils se relâchent et parlent davantage. Si une relation d’affaires se transforme en partenariat, il est possible que votre homologue hongrois vous invite chez lui au dîner et pour faire la connaissance de sa famille.

L’attitude envers les rencontres d’affaires

En Hongrie la hiérarchie est bien significative pour la communauté d’affaires, les décisions à poids étant réservées à la direction. Par conséquent, les rencontres d’affaires sont en général jugées nécessaires pour échanger des idées et parler, mais elles sont rarement vues comme des occasions de trancher les choses. Lors de la toute première rencontre les Hongrois sont officieux et polis, bien qu’ils préfèrent les entrevues moins formelles, sans la rigidité des programmes et des délais-limite, afin de pouvoir exprimer leurs opinions. Les partenaires hongrois ne sont pas patients, voulant des réponses rapides à leurs questions, quoiqu’ils ne s’y connaissent pas à faire autant lorsqu’on leur demande quelque chose. Il vaut mieux ne pas compter sur les accords verbaux. Les promesses faites pendant les rencontres sont d’habitude respectées, pourtant les accords ne valent pas obligativité que lorsqu’il y a un contrat écrit.

Les négociations

Les négociations d’affaires peuvent être perçues plutôt du point de vue des relations qu’en tant que transactions à faire. Pendant qu’ils parlent, les Hongrois sont plus directs que polis. La plupart des gens d’affaires hongrois semblent aimer marchander, les négociateurs sages sachant exploiter ce côté jusqu’à ce qu’on tire des conclusions à la suite des discussions. L’offre de début doit être pragmatique, mais en même temps elle doit laisser la possibilité de faire des manœuvres. Les Hongrois ont la réputation d’être bien préparés et flexibles dans les négociations d’affaires où le but de leur stratégie est d’en arriver à un accord. Eux, ils ne sont prêts à faire des compromis que lorsqu’ils l’ont prévu comme l’une des solutions possibles.

Les pourparlers peuvent avoir des durées variées, en fonction de l’attitude des partenaires et de la nature du secteur. Pour les négociations avec le secteur public il faut mettre d’habitude plus de temps que pour celui privé. Les Hongrois aiment exprimer vivement leur contentement sur la façon dont ils réalisent les choses.

Les horaires de travail

La semaine de travail standard a 8 heures par jour et 5 jours, à partir de 8h ou 8h30. Le travail à temps partiel n’est pas encore bien réglementé, les gens d’affaires restant en général au travail jusque tard, même en fin de semaine. Vu que les horaires de travail diffèrent, il sera opportun de les vérifier avant de contacter votre partenaire d’affaires. Le vendredi est souvent un jour plus court, jusqu’à environ 16 heures ou plus tôt. Côté banques, elles ouvrent en général à 8 heures du matin et ferment tôt, alors que les magasins sont ouverts jusqu’à 18 heures, de lundi à vendredi. Les pauses déjeuner quotidiens ne durent pas beaucoup en général, bien que les déjeuners d’affaires puissent se transformer dans de longues discussions.

En général les horaires de travail et les conditions d’embauchage (définis dans le Code de Travail hongrois) sont comme dans l’Europe de l’Ouest. Les horaires à temps complet supposent en général huit heures par jour (40 heures par semaine). En dépit de la flexibilité dans certains domaines, en vertu des règles en vigueur on s’assure que le programme ne dépasse pas 12 heures par jour (60 heures par semaine).

Quant aux congés, en Hongrie ils dépendent de l’âge, quoiqu’il y ait des employeurs qui offrent plus que le minimum. Le nombre de jours est à partir de 20-30 jours et augmente avec l’âge. De plus, il y a dix jours fériés, parmi lesquels les festivals chrétiens et le Jour National (le 23 octobre).

Côté taux des impôts, celui pour l’impôt sur le revenu personnel est en général à hauteur de 16 %. L’employeur déduit également une autre somme du salaire brut pour l’assurance pension (10 %), l’assurance santé (6 %) et les cotisations au marché du travail (1,5 %) (payées directement à l’Autorité nationale en matière de douanes et d’impôts – NAV).

L’utilisation des médias de socialisation spécifiques au pays

En 2012 en Hongrie il y avait 6.516.627 utilisateurs d’Internet (65,3 % de la population), selon les statistiques mondiales en matière d’Internet (http://www.internetworldstats.com/stats4.htm#europe).

Selon l’Office hongrois central pour les statistiques (au mois de mars 2012), trois quarts de la popu-lation ont employé l’Internet dans une certaine mesure : http://www.ksh.hu/docs/eng/xstadat/ xstadat_annual/i_oni006.html. Les Hongrois trouvent que l’Internet est un instrument indispensable pour la gestion de leur vie. Gfk Hungaria considère qu’il y a cinq groupes fondamentaux d’utilisateurs de l’Internet : les fanatiques ou les gens y attachés affectivement (230.000), ceux qui ne lâchent pas l’Internet, intéressés par Wikipedia et les blogs (320.000), ceux affolés de machins, qui aiment employer non pas tellement l’Internet que plutôt les instruments y reliés (un demi-million de gens à peu près), ceux qui cherchent des informations ponctuelles (750.000) et les méfiants, qui ont peur des virus, voulant protéger leurs données personnelles (1,1 million de gens).