La Roumanie (Romania)

Romania flagfL’étiquette en affaires – Attitudes et valeurs

L’attitude envers les étrangers

L’hospitalité roumaine est bien connue, car les Roumains ont une attitude aimable et amicale envers les visiteurs.

La plupart des gens qui vivent dans les zones urbaines connaissent au moins une langue étrangère (l’anglais, l’allemand ou le français), ce qui les aide à surmonter facilement n’importe quelle barrière de langue.

Les Roumains sont des partenaires d’affaires à qui on peut se fier, qui respectent leurs contrats signés, font des livraisons aux délais convenus et règlent leurs dettes.

L’enseignement, la formation et l’insertion

L’enseignement général

Le système d’enseignement roumain suit les étapes classiques : pré-élémentaire, élémentaire, primaire et secondaire – qui conduit au baccalauréat, après quoi les élèves peuvent choisir d’intégrer un établissement d’enseignement supérieur.

L’inscription au cycle primaire se fait à l’âge de 6 ans, les études étant obligatoires pendant les premiers 10 ans. Au bout de 8 ans – les cycles élémentaire et primaire, on décide si l’on continue par le lycée pour les 4 ans qui suivent ou bien si l’on reste dans la même école 2 années de plus.

L’admission aux lycées, qui se fait au niveau national, est basée sur les résultats des années précédentes et sur les options. Les domaines des lycées peuvent être théoriques (histoire, mathématiques, physique, chimie, langues étrangères, biologie…) ou techniques (informatique, télécommunications, mécanique…). Le lycée prend fin par l’examen de baccalauréat. Une petite partie des élèves choisissent d’intégrer des écoles professionnelles et de joindre la main-d’œuvre.

En Roumanie le système d’enseignement supérieur est charpenté en fonction des trois niveaux universitaires : le 1er – l’équivalent du diplôme de licence ou de maîtrise, le 2e (le master) – l’équivalent du diplôme de master, et le 3e (le doctorat). L’admission à l’enseignement supérieur requiert un diplôme de baccalauréat et diffère d’une faculté à l’autre, soit se basant sur les résultats du baccalauréat, soit comprenant une épreuve supplémentaire de connaissances.

En général, les Roumains suivent des études universitaires dans une grande mesure, la majorité en obtenant des diplômes de master ou de doctorat.

L’insertion des étudiants

En Roumanie il n’y a pas d’organisme ou d’entité centrale qui gère les occasions de travail ou d’insertion pour les étudiants étrangers, chaque université ayant ses propres moyens d’assurer des offres de travail à leurs étudiants :

  • elles permettent aux entreprises intéressées de faire publiques leurs offres de travail par le biais du site Internet des facultés et des panneaux d’affichage ;
  • elles permettent aux représentants des entreprises de faire des ateliers, des séminaires et des débats à l’intérieur des facultés ;
  • elles organisent des foires aux emplois pour étudiants, pour que les entreprises puissent interagir avec ces derniers ;
  • elles permettent aux entreprises de recruter des étudiants pour des séances d’instruction, à l’effet de développer leurs habilités pratiques.

Les stages estudiantins sont obligatoires et d’habitude sont organisés par les facultés en partenariat avec des entreprises, des organismes publics etc. Parfois ce sont les associations d’étudiants qui contribuent ou s’occupent des insertions, qu’est un travail en général impayé.

Le salaire

Le salaire pour les emplois à temps partiel est au niveau le plus bas de la fonction. Le salaire minimal est d’environ 180 euros (2013) et celui moyen de 470 euros (2012). Pour les emplois à temps partiel, le paiement est horaire.

Le logement

Chaque faculté a ses propres foyers estudiantins, pour maximum 5 étudiants par chambre, les taux en étant fixés par le Sénat de l’Université.

Il y a également des foyers estudiantins privés, qui offrent du logement dans des chambres munies complètement, à 2-3 lits, avec des cuisines communes et des espaces pour le linge. Les foyers privés peuvent offrir aussi de l’Internet à haut débit, des services professionnels de gardiennage, de nettoyage, de garage voitures et de lavage du linge.

Les visas

Les citoyens et les résidents permanents des États membres de l’Union Européenne sont en droit d’entrer et de séjourner en Roumanie 90 jours tout au plus à l’intérieur d’une période de 6 mois, sans devant obtenir de visa d’entrée en Roumanie. Des informations détaillées, on peut en consulter sur le site du Ministère des Affaires Étrangères : http://www.mae.ro/node/1470.

Dans le cas des séjours supérieurs à 90 jours il pourra être nécessaire d’obtenir un permis de résidence ou un titre estudiantin de séjour à la longue, plus d’informations s’en trouvant sur le site du Ministère des Affaires Étrangères : http://www.mae.ro/node/1495?page=5.

Les coûts de subsistance

Pour les étudiants des pays de l’Europe de l’Ouest, le coût de la vie en Roumanie est inférieur à celui de leurs pays. L’indemnité pour la mobilité des étudiants Erasmus est à hauteur de 275 euros, qui couvre les frais d’une place dans les dortoirs (environ 50 euros) et ceux des repas (150 euros, à peu près). S’ils cherchent une chambre privée, c’en sera le double.

La communication en affaires

La communication et un aspect crucial pour l’entretien des affaires. Si l’on a affaire à des gens venant de milieux différents il faut avoir l’habilité de communiquer de manière efficace et de comprendre les différences de communication. Il est important de savoir comment parler au téléphone, par télécopie/courrier, comment utiliser les titres pour s’adresser aux gens, comment se présenter soi-même…

L’établissement du contact

En Roumanie, lorsque les partenaires d’affaires se rencontrent pour la première fois, l’habitude est de se serrer la main tout en se saluant par “Bonjour !” et “Ça va ?”.

La toute première rencontre est officieuse ; il est donc recommandable d’éviter les blagues et de maintenir une attitude professionnelle. Lors des futures séances, après le soudage de la relation, la formalité est adoucie et les conversations sont plus cordiales. Il est important de bien connaître son partenaire et d’observer son attitude avant d’essayer de rendre la conversation plus dégagée.

Le refus de serrer la main offensera facilement un partenaire roumain ; il est donc important de suggérer à votre partenaire que vous n’avez pas de restrictions qui vous empêche de lui serrer la main.

Attention : les premières rencontres sont très importantes. Les Roumains sont bien accueillants, c’est pourquoi tout petit geste déplacé, apparemment insignifiant, pourrait les offenser. Votre attitude devra alors inspirer de la confiance, pour que le partenaire sente que c’est vous la personne adéquate avec qui faire des affaires.

Lors de la toute première rencontre il faut s’adresser à votre partenaire et à ses assistants par “M.” ou “Mme”.

Lorsqu’on parle au téléphone il est important d’être toujours poli, quelle que soit la personne à qui on parle. Répondez au téléphone toutes les fois que vous êtes disponible et si vous n’êtes pas en mesure de fournir les informations requises, il faut promettre de retourner le coup de fil lorsque vous les aurez. Si vous promettez des suites, il est également extrêmement important de tenir votre parole à l’intérieur du délai fixé.

Face à face

La négociation est peut-être la partie la plus importante de la conduite d’affaires en Rou-manie ; il est donc bien important de savoir comment négocier et comment se conduire afin de sceller la transaction. Les directeurs roumains apprécient une approche sérieuse ; vous devrez donc être bien muni de toutes les informations et les documentations importantes pour consolider votre intérêt dans les affaires.

Attention aussi au langage du corps et au maintien d’une attitude professionnelle, qui ne soit ni trop rigide, ni relâchée.

Voici quelques trucs à retenir :

Les Roumains apprécient un esprit sain et un organisme sain ; par exemple, si vous avez une mine fatiguée, il est possible que votre partenaire croie que vous n’avez pas la capacité de mettre en pratique vos engagements.

Les affaires ont des règles différentes en ce qui concerne les fournisseurs de services et le code de bienséance généralement accepté ; essayez d’obtenir le plus d’informations possible sur les affaires.

Rien de pis que lorsque votre partenaire ne comprend pas vos idées. Il y a des transac-tions qui échouent, bien que leurs idées soient magnifiques, tout simplement parce que le message n’a pu être compris. Évitez les termes techniques et employez des propositions simples et claires.

Fixez d’avance des objectifs clairs et prenez des mesures que ce qu’il faut pour y atteindre est bien compris. Si vous êtes bien préparé, vous assurerez de la confiance en le projet et vous montrerez que vous maîtrisez la situation.

Étant donné que la toute première impression est cruciale pour le succès, il faudra faire attention à l’expression faciale, aux commentaires et aux attitudes.

L’étiquette en affaires – Les rencontres d’affaires

Les partenaires d’affaires roumains sont particulièrement attentifs aux détails d’organisation d’une rencontre d’affaires et basent leur intérêt dans la négociation sur le professionnalisme montré pendant les préparatifs.

L’endroit où aura lieu la rencontre devra tenir compte du nombre de participants attendus, avec suffisamment d’espace pour qu’ils meuvent librement, sans se tasser les uns contre les autres.

L’organisateur de la rencontre devra assurer tout le nécessaire – documentations, papier, bics, rafraîchissements – pour que les participants n’aient pas besoin de quelque chose et interrompent le déroulement de la séance.

Il est également important de s’assurer qu’il y a des équipements de présentation adéquats ou bien vous pourrez emporter vous-même des appareils et des documentations de soutien.

L’attitude envers les rencontres d’affaires

En Roumanie les rencontres d’affaires sont prises très au sérieux ; il conviendra donc d’avoir une attitude et des approches bien professionnelles, afin d’inculquer la bonne impression à vos homologues roumains. Vos idées devront être claires et précises, avec des preuves pour soutenir vos arguments et des modalités d’atteindre aux objectifs. Cela vous aidera a prouver que vous vous y connaissez et que vous êtes bien organisé, ce qui se reflètera dans vos propos.

Les négociations

La clef du succès dans un pays étranger est d’en apprendre le plus et de vouloir sincèrement de s’intégrer à toute une nouvelle culture. Les caractéristiques et la psychologie des négociateurs roumains ne diffèrent pas radicalement des partenaires d’affaires d’autres pays.

En Roumanie le processus de négociation peut être facile ou dur, en fonction du sujet, des aptitudes des négociateurs, de l’importance du résultat et des limites de la négociation. D’ordinaire, ce sont les directeurs qui ont la faculté de prendre des décisions qui portent les négociations ; le nombre des participants à la séance dépendra de la grandeur de l’entreprise. La plupart des gérants des entreprises continuent d’être des hommes ; une directrice dans un processus de négociation, ce sera donc rare. Vu les problèmes de fraude et les faux investissements qui se sont passés dans les années ’90, on s’attend à ce que les partenaires des deux parties fassent de leur mieux pour assurer l’authenticité des transactions.

Parfois le partenaire roumain demande une lettre de représentation, qui confirme que les personnes impliquées dans le processus de négociation représentent en effet l’entreprise en cause. Cela peut être aussi demandé par le partenaire étranger, comme assurance. L’un des aspects les plus importants des négociations est le prix, avec une variation de rabais de 5-15 %, qui dépendra d’habitude de la quantité de produits.

La conclusion du processus de négociation fera l’objet d’un contrat ou d’un accord signé, qui notera toutes les conditions et devra être validé par le tampon de l’entreprise.

Les horaires de travail

Normalement parlant, les horaires pour les employés des organisations publiques et privées s’étendent de lundi à vendredi, entre 9h et 17h. Les magasins, eux, sont ouverts en général tous les jours, entre 9h et 22h. Dans le cas des employés à temps complet, la semaine habituelle de travail est de 8 heures par jour et de 40 heures par semaine. Pour les jeunes gens à l’âge inférieur à 18 ans, les horaires de travail sont limités à 6 heures par jour et 30 heures par semaine. Il se peut que certaines entreprises distribuent inégalement les horaires de travail, en fonction de la semaine de travail normale. La limite maximale légale est de 48 heures par semaine, heures supplémentaires y comprises, sauf certaines conditions à part exposées dans le contrat collectif de travail.

Les femmes enceintes et toute personne n’ayant pas atteint à l’âge de 18 ans ne saurait travailler dans les relèves de nuit (22h-6h).

Là où les horaires quotidiens dépassent 6 heures, les employés ont le droit à du déjeuner gratuit et à d’autres pauses. Les moins de 18 ans ont une pause déjeuner d’au moins 30 minutes si le programme de travail journalier dépasse 4 ½ heures.

 L’utilisation des médias de socialisation spécifiques au pays

Cette dernière décennie, en Roumanie la téléphonie mobile a été la méthode de communication la plus répandue. À l’heure d’aujourd’hui il y a une série d’opérateurs majeurs présents sur le marché roumain de télécommunications, tels que : Orange, Vodafone, Cosmote, Digi (RDS / RCS) et Romtelecom. Il n’est pas donc surprenant que 82 % des Roumains utilisent les services mobiles et que 77 % des Roumains d’au moins 16 ans aient un portable non pas payé par une entreprise ou une institution. Selon une statistique (Internet World Stats) de 2010, le taux des habitations à accès Internet était de 35,5 %, qui jusqu’en 2012 a augmenté à 41,1 %. Le plus grand segment d’utilisateurs urbains d’Internet est de 16-74 ans, plus d’une moitié en ayant à haut débit.

Approximativement une moitié des utilisateurs roumains d’Internet ont de l’accès aux réseaux des médias sociaux, trois quarts d’eux employant ces canaux de communication pour exprimer leur mécontentement envers les produits et les services de différentes entreprises.

La dernière étude de marché effectuée en Roumanie au printemps de 2011 par Daedalus Millward Brown montre que dans les zones urbaines l’utilisation de l’Internet dépasse déjà l’emploi des médias traditionnel. En effet, le temps que la majorité des utilisateurs mettent pour naviguer est presque le double de celui passé devant la télé. La même étude relève que bien que l’activité principale des utilisateurs d’Internet soit la recherche d’in-formations et de nouvelles en ligne, un taux significatif de leur temps, d’environ 21 %, est centré sur les réseaux de socialisation. Néanmoins, les jeunes utilisateurs passent beaucoup plus de temps sur ces réseaux.

Au mois de juin 2011 il y avait approximativement 63.000 de blogs roumains, avec environ 200.000 affichages et plus de 3 millions de lecteurs chaque mois, et plus de 51.000 de comptes de Twitter avec 1,2 millions d’affichages mensuelles (TreeWorks – 2011). Le site le plus populaire en Roumanie a été Trilulilu.ro (Netbridge Services – 2011) – communauté sociale de partage de petits films vidéo avec plus de trois millions d’utilisateurs au mois de mai 2011.

Les réseaux sociaux locaux Netlog et Neogen occupent un taux de marché significatif. Facebook et Hi5 sont quand même les leaders nationaux des médias de socialisation, Facebook enregistrant un essor et Hi5 un déclin. En 2013 Facebook a un taux de pénétration de 43,3 %.