La Finlande (Finland)

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L’étiquette en affaires – Attitudes et valeurs

L’attitude envers les étrangers

La Finlande est depuis longtemps un pays homogène du point de vue culturel, les coutumes et les religions étrangères étant méconnues par bien des Finlandais. Cela est de nature à engendrer des confusions ou des malentendus non intentionnés dans beaucoup d’affaires multiculturelles ; pourtant, on fait d’habitude de véritables efforts d’être poli et de respecter la culture d’un étranger, bien que cela ne semble pas être le cas à la surface.

Toutefois, le nombre des étrangers en Finlande s’accroît de plus en plus. En 1980 il y avait 12.800 étrangers, la plupart d’eux venant de Suède, d’Allemagne, des États Unis et de l’Union Soviétique. En 1990 il y avait 26.200 étrangers, les Suédois en restant le groupe le plus nombreux et le nombre des Russes étant en croissance. Conformément aux statistiques de 2012, en Finlande le nombre des étrangers a augmenté à 195.500, les Estoniens en étant le groupe le plus nombreux (environ 20 % du total), suivis par les citoyens russes, suédois ou somaliens.

L’enseignement, la formation et l’insertion

L’enseignement général

La Finlande met un fort accent sur l’importance de l’enseignement et de la formation sur tout son territoire. La concurrence économique est jugée basée sur l’enseignement, les connaissances, la coopération et la concurrence. Un petit pays comme la Finlande a besoin de se spécialiser et de se centrer sur des aires d’excellence spécifiques s’il veut être compétitif sur le marché global.

Qui plus est, au niveau personnel l’enseignement a toujours joué un rôle significatif dans l’accroissement de la mobilité sociale pour n’importe qui désireux de profiter des occasions, tout cela supposant de l’enseignement de base complet et des études supérieures excellentes. Ainsi, le système d’administration public investit un tas d’argent en de l’enseignement libre dans l’entièreté du système d’enseignement. L’idée d’apprendre tout le long de sa vie a également joué un rôle extrêmement important dans les politiques éducationnelles cette dernière dizaine d’années.

L’enseignement est vu comme un facteur important pour le succès économique de la Finlande. Le niveau éducationnel des Finlandais est bien haut, le taux d’alphabétisme étant à 99 pour cent. En Finlande, l’enseignement de base consiste en neuf ans de scolarité obligatoire pour toutes les personnes ayant l’âge compris entre 7 et 16 ans. Une année à l’âge de six ans, avant l’école proprement-dite, est facultative, mais à l’heure d’aujourd’hui 96 pour cent des enfants de six ans suivent le cours pré-élémentaire. Dans certains municipes il y a aussi la possibilité de suivre volontairement la deuxième classe de lycée. L’enseignement secondaire supérieur consiste en de l’enseignement secondaire supérieur général et en qualifications secondaires supérieures professionnelles. L’enseignement secondaire supérieur général est de l’enseignement général, qui prépare les étudiants pour l’examen d’admission à la faculté, alors que l’objectif principal des programmes professionnels est d’acquérir des compétences professionnelles.

En 2003 approximativement 92 % de ceux qui ont achevé leurs études fondamentales ont continué directement par des études secondaires supérieures générales ou professionnel-les. L’achèvement de l’enseignement secondaire supérieur est considéré être la requise minimale pour des prestations adéquates et pour les chances de se faire embaucher dans sa carrière.

Le système d’enseignement supérieur finlandais consiste en deux secteurs parallèles : celui polytechnique et les universités. Ces dernières se caractérisent par de la recherche scientifique et par de l’enseignement supérieur basé sur la recherche. Le côté polytech-nique (ammattikorkeakoulut) est plus orienté vers le travail effectif et fonctionne conformément aux requises liées aux expériences pratiques vastes fixées par les employeurs. Dans les années ’90 ont été fondés beaucoup d’instituts polytechniques. À présent en Finlande il y a 21 universités et établissements d’enseignement supérieur.

Conformément aux démarches entreprises par l’Organisation en matière de coopération et développement économiques dans le cadre du Programme international d’évaluation des étudiants, la Finlande a été toujours parmi les pays à score champion.

L’insertion des étudiants

Dans les universités finlandaises, l’inclusion de l’instruction pratique dans les études curriculaires de la plupart des sujets est facultative. Néanmoins, lorsqu’on étudie la médecine, l’instruction pratique fait partie de l’enseignement. Côté polytechnique, toutes les études de diplôme comprennent des périodes d’instruction pratique. Si l’on suit une instruction professionnelle il est obligatoire de parcourir une période d’apprentissage basé sur du travail. Sur le total de 120 crédits pour la qualification, au moins 20 en doivent dériver de l’apprentissage basé sur du travail. En Finlande, les moins de 25 sans emploi qui n’ont pas de diplôme professionnel peuvent se familiariser avec le monde du travail par de l’instruction pratique.

Si l’on est en train d’étudier ou si l’on vient de finir ses études, on peut opter à faire de la pratique dans un autre pays. Dans la plupart des cas, on aura des chances de faire un stage en Finlande si l’on maîtrise très bien l’anglais parlé, si l’on a terminé au moins la première année d’études et si son insertion est reliée au domaine qu’on est en train d’étudier. Souvent les entreprises souhaitent que les stagiaires aient de l’expérience de travail antérieure, pourtant l’absence n’en est pas toujours un obstacle.

D’habitude, les placements de formation en Finlande se font en vertu de programmes de l’UE, tels qu’Erasmus (l’enseignement supérieur), Comenius (les futurs enseignants), IAESTE (L’Association internationale pour les échanges des étudiants à l’effet de l’expérience technique) et par le biais de diverses organisations pour étudiants. Il est aussi possible d’entreprendre tout le processus de manière indépendante, mais il est recommandable que les étudiants prennent contact avec une organisation pour étudiants de leurs propres domaines lorsqu’ils veulent peser plusieurs variantes de placement. Vu que tout étudiant visant un diplôme d’une université européenne qui participe à un programme Erasmus a des chances d’être admis à des stages Erasmus dans un autre pays, il n’est pas surprenable que cela soit la façon la plus habituelle d’étudier en Europe. Un stage Erasmus peut se dérouler dans des centres de recherche, des universités, des entreprises et dans d’autres organisations. L’un des côtés positifs d’Erasmus est que ces stages feront toujours partie de ses études. Le fait de trouver un placement adéquat et de s’inscrire à une bourse Erasmus à même de recouvrir au moins une partie de ses frais tombe à la charge exclusive de l’étudiant.

Le salaire

Il n’y a pas de règle générale que les stages de Finlande soient rémunérés, quoiqu’il arrive assez souvent qu’on paie un salaire modeste, suffisant à recouvrir les coûts de subsistance d’un étudiant. Si le stage fait partie d’un programme de placement, les étudiants toucheront souvent un salaire ou une indemnité de subsistance, qui non seulement couvrira leurs dépenses, mais il en restera aussi un peu d’argent pour l’exploration de la nouvelle culture.

Le logement

La bonne nouvelle, c’est que les organisateurs de placements aident les étudiants à trouver des logements. Alternativement, l’organisation-hôte est possible d’avoir la charge d’assurer des espaces de logement pour les étudiants. On peut également chercher des appartements sur le marché libre, mais les habitations pour étudiants prouveront presque toujours être la variante la meilleure-marché. Lorsqu’on cherche du logement il est important de prendre tout d’abord contact avec son université ou organisation de Finlande ou avec la fondation locale en matière de logements pour étudiants, afin d’apprendre ce qu’elles ont à offrir et comment elles peuvent aider. Si l’on souhaite avoir une chambre individuelle dans un appartement partagé par plusieurs étudiants, on devra s’attendre à payer environ 160-340 euros par mois.

Les visas

Si l’on a besoin d’un visa, on devra avoir trouvé un stage et signé un contrat avec l’entreprise avant de solliciter le visa. Les citoyens de l’UE et ceux de Suisse, de Norvège, de Liechtenstein et d’Islande n’ont pas besoin de visa pour la Finlande.

Les citoyens n’appartenant pas à l’UE / l’EÉE

Si l’on a l’intention de passer plus de 90 jours en Finlande, on devra obtenir un titre de séjour. Afin de remplir les conditions nécessaires pour ledit titre de séjour, le but de sa visite devra être l’étude, l’emploi, les liens familiaux, un but humanitaire ou d’autres raisons exceptionnelles.

Dans la plupart des cas, la demande de titre de séjour doit être remplie dans votre pays d’origine, mais dans certaines situations, telles que le fait d’avoir des liens familiaux en Finlande, la demande peut être également remplie à la police finlandaise. La demande peut être déposée sur https://e-asiointi.migri.fi/ mais il faudra quand même se rendre à l’ambassade ou au consulat finlandais(e) local(e) pour la vérifier.

Lorsqu’on sollicite un titre de séjour pour étudiants on devra être à même de prouver qu’on dispose d’au moins 6000 euros par an. Veuillez comprendre que cela n’est pas une taxe, mais plutôt une mesure de sûreté que vous pourrez vous entretenir financièrement durant votre séjour en Finlande.

Les citoyens de l’UE / l’EÉE ou de Suisse

Si l’on se rend en Finlande en venant d’un autre pays du Nord, on n’aura aucun problème. Si l’on s’y rend en venant de l’UE, de Suisse ou de Liechtenstein, on n’aura pas besoin de titre de séjour, puisque ces pays-ci ont un statut comparable avec les pays de l’UE, pourtant il faudra faire enregistrer son séjour dans trois mois dès son arrivée en Finlande et ce, à la section de police districtuelle.

Le coût de subsistance

Un étudiant peut se débrouiller en Finlande avec un bugdet minimal de 700-900 euros par mois. Pourtant, cela n’est qu’un chiffre estimatif, qui dépendra de l’endroit et de la façon dont on dépense de l’argent. À ne pas oublier que vivre dans la région métropolitaine d’Helsinki, c’est sensiblement plus cher que dans les villes plus petites.

Veuillez trouvez ci-après quelques exemples de prix de Finlande :

  • Le loyer typique (dortoir étudiants + hall logement étudiants) par mois pour les étudiants est à hauteur de 250-500 euros.
  • Un petit café servi dans un local café coûte environ 3 euros.
  • Une bière servie à un bar coûte environ 5-6 euros.
  • Un film au cinéma coûte environ 10 euros.
  • Un repas Combo à McDonald’s : 7-8 euros.

La communication en affaires

L’établissement du contact

Serrer la main, c’est la forme adéquate de saluer dans le cas des hommes, des femmes et des enfants. Les Finlandais se serrent la main à l’arrivée et au départ, aux rencontres d’affaires ou à celles sociales. On se serre rarement la main lorsque tout le monde se connaît bien et se rencontre fréquemment (par ex. entre collègues ou en famille). Les poignées de main doivent être fermes et courtes. Lorsqu’on serre la main il est vital d’avoir du contact visuel.

Les cartes de visite s’échangent sans rituels officieux. La carte doit être remise en telle sorte de pouvoir être lue par le destinataire. N’oubliez pas de traiter avec respect les cartes de visite des autres, car cela symbolisera la façon de traiter les personnes elles-mêmes.

Commencer à faire des affaires avec les Finlandais, c’est facile, car ils ont la tendance d’aller au sujet et n’ont pas besoin de relations personnelles de durée afin de conclure des affaires. Néanmoins, ils apprécient hautement les relations d’affaires à long terme, aussi faudrait-il créer des relations personnelles à l’effet de bâtir des relations qui durent. Les Finlandais apprécient la franchise dans l’expression.

Les relations se forgent souvent en dehors du bureau : dans un restaurant ou au sauna. Ne refusez jamais une invitation d’aller au sauna, parce que c’est une partie enracinée dans la culture finlandaise et un signe de confiance envers votre hôte. Soyez audacieux et essayez le sauna même si vous ne l’avez jamais fait auparavant. L’idée de base dans l’aller au sauna, c’est de s’y sentir bien et de s’y relâcher. Le sauna est très important pour les Finlandais, car c’est un endroit où l’on se relâche, où l’on oublie le travail et où l’on discute divers autres sujets.

Face à face

Lorsqu’ils saluent, les Finlandais se serrent la main de manière courte et ferme, tout en inclinant la tête. Ce n’est qu’aux occasions bien formelles que s’impose une révérence. Il n’est pas besoin de gestes auxiliaires, tels qu’un toucher sur l’épaule. Lorsqu’on se serre la main il est important d’avoir du contact visuel et de sourire. De plus, c’est une pratique courante que de dire ses nom et prénom(s). Les hommes, les femmes et les enfants sont salués de manière égale. La main, on la serre de nouveau au départ.

Les embrassements et les baisers au moment du salut sont rares, car ils sont plutôt réservés aux membres de la famille et aux amis proches. Les Finlandais apprécient leur intégrité corporelle et n’aiment pas beaucoup être touchés par les étrangers. Il y a aussi une certaine variation régionale dans les attitudes envers les gestes publics plus intimes, car la majorité des Finlandais trouvent que faire des baisers lors du salut, c’est aller déjà un peu trop loin. Les hommes ne font pas de baisers entre eux.

Les Finlandais sont réservés. En outre, entrer en conversation avec des étrangers, cela arrive rarement. Les étrangers remarquent souvent que les Finlandais sont curieusement silencieux dans le metro, le bus ou le tram. Pourtant, un visiteur la carte en main n’aura aucun problème en recevoir des conseils au coin de la rue ou dans n’importe quel autre endroit public, car l’hospitalité des Finlandais dépasse facilement leur réserve habituelle.

Bien des Finlandais sont assez modestes et réservés dans leurs gestes, ce qui pourrait être facilement interprété comme un manque d’intérêt. Les Finlandais ont la tendance d’être très modérés, ce qui peut facilement entraîner la sous-estimation du partenaire d’affaires finlandais. Afin d’imiter leur conduite, retenez-vous un petit peu, notamment si vous avez une nature plus expansive. La clef d’être accepté et respecté en Finlande, c’est de s’adapter et non pas de se mettre en évidence. Ne haussez pas la voix lorsque vous parlez aux Finlandais : parler à haute voix est jugé impoli, puisque la plupart des Finlandais sont eux-mêmes tranquilles. Pendant les conversations il est poli d’attendre que l’autre personne finisse de dire ce qu’elle a à dire avant d’exposer son point de vue à soi ; de même, cela tend à ralentir en quelque sorte le rythme de la conversation. Écouter, c’est très important pour les Finlandais.

Les Finlandais n’ont pas besoin de contacts face à face ; en fait, ils se contentent d’utiliser l’e-mail, parce que cela les aide à gagner du temps dans les transactions de tous les jours. Les Finlandais sont considérés comme d’excellents organisateurs du temps, car ils préfèrent d’organiser leurs jours de travail à cette fin de pouvoir faire le plus de choses que possible.

Ce qu’on dit est pris très au sérieux dans la culture finlandaise. Ce qu’une personne dit est accepté au pied de la lettre, car il s’agit d’une culture où “la parole caractérise l’homme” et cela sera regardé aussi sérieusement qu’un contrat écrit, en sorte que les engagements verbaux sont pris comme des accords.

Il se peut que les gens d’affaires finlandais semblent en quelque sorte officieux au début, mais peu à peu ils montrent, en général, leur côté informel. Pourtant, dès qu’on en arrive à connaître son homologue finlandais, il est possible d’obtenir un ami pour toute la vie. Aux rencontres, les Finlandais commencent, en général, à discuter affaires toute de suite, étant conservatifs et efficaces dans leurs démarches. L’invitation d’aller au sauna avec eux trahit leur souhait de passer au niveau suivant de familiarité avec vous. En Finlande, tant les hommes, que les femmes se baignent dans le sauna, mais jamais ensemble.

L’étiquette en affaires – Les rencontres d’affaires

Les attitudes envers les rencontres d’affaires

Il faut toujours établir un rendez-vous officiel si l’on veut avoir une rencontre avec son homologue finlandais, la recommandation étant de l’établir au moins deux semaines auparavant. Si l’on veut fixer une entrevue avec les directeurs d’une entreprise, la meilleure méthode serait de le faire par le biais de leurs secrétaires ou assistants.

La ponctualité et les débats concrets sont appréciés par les Finlandais. La forme et le style des entrevues varient d’une entreprise à l’autre, dépendant de la culture corporatiste de chacune. Les Finlandais sont, pour la plupart d’eux, modestes, discrets et réalistes, s’attendant à ce que les autres le soient aussi. Les rencontres sont en général brèves et dans le sujet. On s’attend à ce que tout le monde y entre bien préparé. Les Finlandais sont bien directs dans leurs actions et prises de parole et disent toujours ce qu’ils pensent ; parfois leur franchise pouvant sembler un peu dépourvue de tact ! Il est important de tenir ses promesses faites durant les rencontres ; de même, tous les délais fixés doivent être respectés pour les actions ultérieures et pour les tâches, puisque cela maintiendra et accroîtra votre crédibilité dans une culture où la confiance est une condition essentielle pour les relations d’affaires.

Les rencontres d’affaires sont établies, d’habitude, par e-mail ou texto. Dans le cas des rencontres plus formelles, la notification en est d’habitude envoyée par e-mail deux semaines auparavant. La période d’été entre mi-juin et mi-août est à éviter, à cause des congés.

Les négociations

Les Finlandais étant très ponctuels, ils apprécient cette qualité chez les autres aussi, qu’on juge un signe de respect et d’efficacité. En Finlande, les négociations d’affaires ont lieu souvent dans un bureau, les rencontres d’affaires ou les négociations dans des restaurants étant vues très rarement. Au milieu d’une rencontre ou à la fin il convient d’aller au déjeuner.

D’habitude, les Finlandais ne parlent pas beaucoup aux négociations, ayant la tendance d’aller au sujet. Le style des discussions est souvent factuel et tout débat intelligent est respecté. Les Finlandais apprécient également les attitudes critiques et n’hésitent pas d’exprimer leurs opinions différentes, chose regardée moins impolie qu’honnête. La critique est considérée comme reliée au travail et non pas une attaque personnelle. Juste après il est même possible de s’amuser.

La culture d’affaires finlandaise est relativement égalitaire. Il y a eu besoin de grands efforts pour promouvoir l’égalité entre hommes et femmes, ainsi qu’entre les directeurs et leurs subordonnés. Dans certaines situations de négociation on pourra constater que même les jeunes directeurs ont souvent une autorité considérable de prendre des décisions à eux seuls. Il s’agit d’une informalité, qui facilite les échanges d’idées, assurant ainsi plein d’occasions pour de nouvelles innovations.

Les horaires de travail

En Finlande, le nombre d’heures de travail dans la semaine est le même que la moyenne de l’Union Européenne. Toutefois, il y a plus d’heures supplémentaires et moins de travail à mi-temps (bien que cela se soit accrû récemment). Le nombre d’heures de travail varie parmi les employés à études à part. Environ 10 % travaillent assez peu dans la semaine (moins de 34 heures) et approximativement 50 % effectuent des heures normales (35-40 heures). Néanmoins, environ un tiers de cette catégorie travaille 41-49 heures par semaine et un sixième plus de 50 heures par semaine.

Les horaires de travail sont de lundi à vendredi, d’habitude entre 8h00 et 17h00. Le dé-jeuner, on le prend entre 11h00 et 14h00 et dure 1-2 heures. Au déjeuner il faudrait s’at-tendre à ce que les discussions d’affaires continuent. Les Finlandais adorent faire des af-faires et pendant les horaires de travail il n’y a pas de temps pour des discussions insigni-fiantes. Les dîners aux restaurants commencent généralement environ 19h00 ou 20h00.

L’utilisation des médias sociaux spécifiques au pays

Conformément à une étude sur les PME réalisée par une entreprise finlandaise de consultance, en 2010 plus de 90 pour cent des entreprises finlandaises ont utilisé des médias sociaux à visée d’affaires. Les réseaux sociaux employés le plus sont LinkedIn, Facebook, divers Wikis, les forums à conférences vidéo et ceux de discussions. Le rôle des médias sociaux dans les PME dépend du domaine d’affaires pour lesquels ils sont utilisés, leur emploi étant moins stratégique dans les soi-disant domaines d’affaires traditionnels et dans les PME qui vendent leurs produits/services notamment à d’autres affaires. Pourtant, pour les affaires de début, la stratégie basée sur les médias sociaux est devenue une partie essentielle du processus de planification des affaires.

Parmi les étudiants, Facebook, YouTube et Twitter sont employés surtout dans des buts privés. D’autre part, LinkedIn est plutôt un instrument professionnel. Il n’est pas utilisé si fréquemment par les étudiants que par les PME et il y a une différence énorme entre l’implication des étudiants sur LinkedIn, en fonction du niveau et du domaine des études. Pour les PME, LinkedIn sert principalement les réseaux b-2-b, de même que le dévelop-pement des carrières personnelles des professionnels employés par les PME. Facebook est utilisé notamment pour les relations b-2-c. Les entreprises sont en train de créer leur image et de consolider la loyauté de leurs clients par l’intermédiare de Facebook.

Conformément aux statistiques, en Finlande il y a plus d’un million d’utilisateurs de Facebook, à savoir plus de 40 pour cent de toute la population. Étant donné que les smartphones permettent l’accès aux médias sociaux n’importe quand et n’importe où, Facebook est devenu un canal très populaire pour maintenir le contact avec les amis. YouTube est également utilisé largement, plus souvent pour regarder des films vidéo plutôt que d’en partager les siens, mais les jeunes surtout aiment se transmettre des liens à des films vidéo amusants. Quoique les plate-formes des médias sociaux, tels que LinkedIn et Twitter, voient une augmentation de popularité parmi les Finlandais, Facebook reste encore leur moyen de base de communiquer entre eux et avec les entreprises. Au mois de mars 2012 on estimait que la Finlande avait 0,4 millions d’utilisateurs de LinkedIn et 0,3 millions d’utilisateurs de Twitter, mais le nombre des tweeters finlandais augmente de plus en plus et les PME commencent elles aussi à utiliser cette plate-forme.

Les avantages de l’utilisation des médias sociaux ne semblent pas encore évidents aux entreprises, les PME paraissant être les plus contentes des effets que l’emploi des applications des médias sociaux ont sur leur collaboration avec les employés, et aussi de la vitesse du transfert d’informations.

Les écoles et les universités offrent de plus en plus de plate-formes d’apprentissage en ligne, où les étudiants peuvent interagir avec d’autres étudiants et avec les professeurs, de même que du travail pour les tâches communes, au sus du téléchargement des devoirs individuels et des matériaux d’apprentissage. Moodle est la plate-forme d’apprentissage la plus commune dans les écoles et les établissements d’enseignement universitaire de Finlande. Le secteur universitaire utilise souvent le service de réseau social Yammer, qui facilite l’interaction des étudiants avec les membres des facultés, mais jusqu’ici le succès d’Yammer n’a pas été éblouissant.