Le Danemark (Denmark)

Denmark Flag

L’étiquette en affaires – Attitudes et valeurs

L’attitude envers les étrangers

Les Danois sont considérés comme serviables, ouverts et tolérants envers les étrangers et posent des questions sur leurs culture et pays. Pourtant, les Danois se tiennent souvent à l’écart des conversations qui impliquent des sujets plus personnels, à moins qu’ils ne connaissent très bien leurs collègues.

Au Danemark on met un grand accent sur l’égalité et l’idée que tout le monde est égal, doit avoir les mêmes droits et doit jouir du même respect, quelles que soient ses origines sociales ou ethniques. Les blagues racistes ou discriminatoires sont jugées très impolies. Cette atmosphère tolérante rend facile l’intégration d’un étranger, mais c’est toujours de la tolérance qu’on attend également de la part des visiteurs.

Parmi les religions du Danemark, la plus dominante est l’Église Évangélique Luthérienne du Danemark (95 % de la population), qu’est la religion officielle de l’État. Parmi les autres croyances il y a les Catholiques Romains (3 %) et les Musulmans. En général, les Danois ne sont pas très croyants, la fréquentation des églises étant réduite en grandes lignes.

L’enseignement, la formation et l’insertion

L’enseignement général

La réputation à part de la main-d’œuvre danoise est due grandement à la conscience traditionnelle des Danois sur l’importance de l’enseignement. Le système d’enseignement général jouit d’une grande priorité et reçoit des financements publics substantiels. Au Danemark, l’accès égal à l’enseignement est le principe prédominant. À l’heure actuelle, 14,8 % des finances publiques sont allouées au secteur éducationnel, dont environ 19,4 % sont dépensées pour l’enseignement supérieur, le résultat en étant une population très éduquée, avec un taux considérable d’émoulus universitaires. Un grand accent est mis sur l’accès à l’enseignement tout le long de sa vie et le Danemark est réputé préparer des techniciens et des ingénieurs hautement qualifiés.

Au Danemark, l’enseignement de base consiste en neuf ans de scolarisation obligatoire pour tout le monde. La plupart des enfants vont à des écoles publiques. Il y a aussi une grande variété d’écoles privées à disposition. À présent, 83 % des jeunes gens achèvent un programme d’enseignement secondaire. L’enseignement supérieur est assuré par le secteur universitaire, qui offre aux étudiants et aux émoulus des programmes basés sur la recherche, ainsi que par un secteur parallèle pour la licence professionnelle, avec des programmes de diplôme et plus de programmes orientés vers les affaires. Aujourd’hui, presque 40 % de la population termine de l’enseignement supérieur. De plus, un fort accent est mis sur l’assurance de l’enseignement continu à un grand taux de la main-d’œuvre actuelle qui n’a que le niveau élémentaire. Voilà une des raisons pour laquelle au Danemark les activités maintiennent leur compétitivité à un haut niveau.

Le système d’enseignement danois est concentré sur le maintien d’un dialogue égal entre étudiants et professeurs et le ton informel est un trait constaté par bien des étrangers. Les garçons et les filles apprennent ensemble et les enseignants sont aussi des hommes et des femmes.

Côté aptitudes informatiques, celles-ci sont bonnes au Danemark. L’utilisation des portables et de l’Internet est plus répandue en Scandinavie qu’ailleurs en Europe, se situant au même niveau que dans les ÉU. Quoi que ce soit des particuliers ou des entreprises, l’infrastructure informatique du Danemark est la meilleure du monde. Conformément aux résultats de l’Index eEurope 2005, le Danemark est n° 1. Selon une étude récente, le Danemark a le taux le plus haut de pénétration de l’Internet, des portables et de la mise en œuvre d’activités électroniques d’Europe, conjointement avec le plus haut taux de dépenses informatiques per capita du monde. En 2012, 92 % des Danois avaient de l’accès à Internet et 85 % en avaient des connexions à haut débit. Bien naturellement, cela a élargi les possibilités pour du travail à distance et l’efficacité des échanges d’informations, même au-delà des frontières nationales. Beaucoup de municipalités ont acheté des iPads pour les enfants d’école de la première classe de collège jusqu’à la deuxième classe de lycée, pour que l’apprentissage soit plus varié et plus efficace.

À noter qu’il y a encore des variations dans les aptitudes, peut-être entre les groupes d’âge, où il y a probablement des directeurs plus âgés qui n’emploient pas la nouvelle technologie, c’est pourquoi il faut toujours vérifier d’avance quelle méthode de communication préfère l’entreprise avec laquelle on maintient le contact.

L’insertion des étudiants

Les citoyens du Nord sont libres à étudier, travailler et demeurer au Danemark, alors que les citoyens d’autres pays de l’UE / de l’EÉE, dont la Suisse, doivent respecter des règles spéciales dans certains cas. Un étranger peut travailler et demeurer au Danemark en stagiaire dès qu’il aura obtenu un titre. Là où il faut un tel titre, son obtention est à votre charge.

Les programmes tels qu’Erasmus et Leonardo da Vinci offrent aux étudiants l’occasion de s’inscrire pour obtenir un placement. Erasmus et Leonardo da Vinci n’assurent pas quand même des stages, mais des programmes qui permettent le mouvement des étudiants entre différents pays.

Le salaire

La majorité des stagiaires qui travaillent au Danemark sont payés, mais pas tous et dans ce cas-là il faudra présenter une documentation d’où il s’ensuive qu’on a des ressources suffisantes qui assurent son séjour au Danemark, les documents acceptés étant ceux pour les bourses étudiants et les relevés bancaires. Un stagiaire doit avoir 5662 couronnes danoises par mois à disposition pour ne pas avoir de problèmes.

Le logement

Pendant les mois d’août et septembre il est recommandé de se faire réserver une chambre avant d’arriver au Danemark, parce qu’il est extrêmement difficile d’y trouver du logement, surtout dans les grandes villes. Il convient de contacter son établissement-hôte du Danemark au sujet des variantes de logement, car il est à même d’accorder de l’aide. En étudiant on pourra se débrouiller avec des dépenses afférentes au logement d’environ 2500-4000 DKK par mois.

Les visas

Pour le Danemark, tout comme pour d’autres pays Schengen, les visas sont émis pour des séjours inférieurs à 3 mois. Si l’on est résident d’un autre pays Schengen, il ne faut pas se soucier de visas lors des déplacements au Danemark. Pourtant, si l’on se trouve au Danemark sur un visa, on n’a pas le droit d’y travailler pendant son séjour.

Si l’on a l’intention de rester au Danemark plus de trois mois et l’on a besoin d’un visa pour y entrer, il faudra solliciter un titre de séjour au préalable. Il n’est pas possible de solliciter un visa et un titre de séjour en même temps.

Afin d’obtenir un titre de séjour pour le Danemark en citoyen n’appartenant pas à l’UE / à l’EÉE, il faut prouver les choses suivantes par écrit :

  • il faut avoir été accepté en tant qu’étudiant, dans le cadre d’un programme d’enseignement supérieur, par un institut, un collège ou une université accrédités par le gouvernemenr danois ;
  • il faut être à même de prouver que vous êtes au Danemark pour suivre soit un programme que vous avez commencé dans votre pays natal, soit un programme éducationnel tout entier ;
  • vous devrez prouver avoir suffisamment de fonds pour vous entretenir tout seul pendant votre séjour au Danemark ;
  • s’il y a des frais de scolarité, vous devrez avoir réglé toutes les dépenses du premier semestre de vos études ;
  • vous devrez être à même de communiquer en danois, suédois, norvégien, allemand ou anglais.

Si l’on est citoyen appartenant à un pays de l’UE / de l’EÉE ou un citoyen suisse, on n’aura pas besoin de titre de séjour du tout. Toutefois, les citoyens de l’UE / de l’EÉE qui prévoient passer plus de trois mois devront obtenir un certificat d’enregistrement et les citoyens suisses une carte de séjour. Ces documents serviront plutôt de preuve de votre droit de séjourner au Danemark et peuvent être obtenus auprès de l’Administration d’État Régionale (Statsforvaltningen). Si l’on travaille durant son séjour au Danemark, on peut y rester six mois sans le besoin d’être muni de certificats d’enregistrement ou de cartes.

Les coûts de subsistance

Le standard de vie du Danemark est l’un des plus hauts du monde, c’est pourquoi il n’y a pas surprenant du tout que les coûts de subsistance ne soient pas bas. Pourtant, si l’on maintient ses consommations raisonables selon les habitudes locales en matière de préparer ses nourritures chez soi et de se déplacer à vélo, la vie au Danemark ne sera pas impossible à l’aide du budget.

Voici quelques exemples de prix du Danemark :

  • le loyer mensuel classique pour les étudiants : environ 2500-4000 DKK
  • un café dans un local spécifique : environ 25-40 DKK
  • une boisson non alcoolisée ou une bière dans les bars : environ 30-50 DKK
  • un billet au film : environ 80 DKK
  • un dîner en ville : environ 200 DKK

La communication en affaires

L’établissement du contact

En accord avec la société danoise, les milieux de travail danois sont rarement basés sur des hiérarchies et des formalités entre divers niveaux de direction, en sorte que tous les travailleurs, soitent-ils directeurs généraux ou gens de ménage, sont regardés comme étant tout à fait égaux. Les Danois sont des gens travailleurs et se préoccupent que chaque minute passée au travail soit productive et employée de manière efficace. Il est donc important d’arriver à temps tant au travail qu’aux rencontres.

Au Danemark, les présentations d’affaires sont des échanges formelles et solennelles. Si vous êtes assis et on vous présente un nouveau contact ou associé, prenez soin de vous lever avant de tendre votre main. Offrez-vous de serrer la main tout en regardant l’autre dans les yeux. Tout effort d’inclure un salut en danois dans votre présentation [p. ex. “Goddag” = “Bonjour”] sera apprécié.

Le Danemark est au fond un petit pays homogène, mais, bien naturellement, les gens qui vivent dans différentes contrées ont également leurs propres identités locales. Par exemple, les gens qui vivent dans la capitale sont assez différents des autres, qui vivent dans les zones plus rurales. En regardant de l’extérieur, quand même, il y a pourtant des traits distinctifs communs à tous les Danois. La prononociation du danois parlé varie considérablement entre les régions, mais il n’y a pas trop de gens qui parlent des dialectes purs, car la plupart en utilisent des variantes. Les dialectes sont compris par les gens d’autres régions. Dans le Jutland du Sud il y a une petite minorité qui parle allemand.

Dans beaucoup d’entreprises danoises les chefs sont vus plutôt comme des leaders d’équipes et des facilitateurs de groupes et non pas des personnes qui prennent des décisions cruciales et qui attribuent des tâches aux autres. Par conséquent, les employés sont souvent encouragés d’exprimer librement leurs opinions lors des rencontres et lorsqu’on prend des décisions on tient compte de l’opinion de chacun. Nénamoins, la décision finale est dans les mains du leader du groupe.

Face à face

La communication avec les Danois est en général sans façon et parsemée avec de l’humour et de la bienveillance ; essayez donc de maintenir une approche modeste et discrète. C’est une pratique pour les Danois que de garder une certaine distance ; de plus, le manque de prétentions est essentiel dans les interactions sociales. C’est rarement qu’on entendra quelqu’un se louer, parce que les gens ont tendance à minimiser leurs propres rôle et qualifications.

Il se peut qu’au début les gens d’affaires danois semblent quelque peu formels, mais ils montreront bientôt leur côté informel. La plupart des Danois parlent franc avec leurs collègues sur leur vie privée. Ils parlent de leur famille et de ce qu’ils font pendant leurs vacances et loisirs. Pourtant, dans les rencontres ils passent en général directement au sujet, étant conservatifs et efficaces dans leurs approches.

Les poignées de main (avec des hommes, femmes et enfants) sont la forme de salut acceptée et les Danois se serrent la main pour saluer tant à l’arrivée qu’à la fin d’une rencontre. Les poignées de main doivent être fermes et courtes, tout en maintenant le contact visuel. À la différence des États Unis, les hommes ne se lèvent pas lorsqu’une femme entre ou quitte la chambre. On échange des cartes de visite, mais il n’y a pas de procédure unique correcte pour cela. Les cartes de visite doivent mentionner l’adresse tout entière de votre entreprise, non seulement le code postal. Vous allez constater que les Danois commencent très vite à utiliser leurs prénoms, pourtant vous devrez attendre y être invité.

Les Danois ont la réputation d’être sans façon, préférant une atmosphère extravertie et pleine d’humour au travail. Les lieux de travail des Danois sont caractérisés par l’absence de la structure hiérarchique qu’on trouve dans bien des autres pays. La ligne des ordres entre le chef et les employés est courte et en principe tout le monde – quels que soient leurs éducation, position ou statut social – est considéré comme égal. C’est une pratique courante pour les employés que de s’adresser à leurs chefs en utilisant leurs prénom. Le travail en équipe est quelque chose de courant et les dialogues ouverts sont encouragés.

Il convient d’utiliser le titre de quelqu’un avant d’être invité à en employer le prénom. À utiliser les titres professionnels lorsque le cas s’en présente ; autrement, employez les titres de courtoisie suivants : Hr = Mr., Fru = Mrs., Froken = Miss. Comme il a été souligné avant, les Danois sont enclins à utiliser leurs prénom assez tôt dans une relation d’affaires.

Il est important de forger une bonne relation personnelle avec son partenaire d’affaires afin d’en arriver à une décision, bien que les Danois aient tendance à être assez pragmatiques dans leurs marchés, ce qui suggère que toute déficience peut être dépassée dans les relations d’affaires, en fonction des faits et des bons arguments.

La langue officielle est le danois, qui est l’une des langues scandinaves. Le danois, le suédois et le norvégien ressemblent beaucoup et sont comprises par chacune des popula-tions de ces trois pays. L’anglais est enseigné comme une langue obligatoire à l’école élé-mentaire, étant parlé et compris par approximativement 80 % de la population. L’anglais est également utilisé en langue corporatiste dans pas mal de grandes entreprises. On peut même affirmer que l’anglais est pour certains gens la seconde langue. En principe, tous les gens d’affaires danois ont de bonnes connaissances de danois, les interprètes étant sollicités bien rarement. Les e-mails sont souvent rédigés en anglais dès le début, afin de pouvoir impliquer les collègues ou les partenaires d’autres pays. Dans beaucoup de secteurs, la terminologie professionnelle est de toute façon en anglais, ce qui rend cette langue le choix naturel pour la communication écrite de tous les jours.

Les Danois apprécient leur intégrité corporelle : ils n’aiment pas être touchés par les étrangers (gardez donc une distance d’au moins 30 centimètres).

L’étiquette en affaires – Les rencontres d’affaires

L’attitude envers les rencontres d’affaires

Les rencontres d’affaires commencent et prennent fin aux heures convenues et normalement on se serre la main tant avant qu’après les séances. Les rencontres d’affaires jouent un rôle très important dans la manière des Danois de faire des affaires, étant la méthode la plus commode de tenir les gens au courant. Les danois aiment les entrevues simples, courtes et bien structurées, avec le moins de papiers que possible. Néanmoins, on suivra l’ordre du jour écrit et tous les accords et toutes les décisions les plus important(e)s seront exposés dans un résumé écrit, qui circulera après la rencontre.

Les Danois sont traitables, flexibles et patients dans les négociations, ils savent écouter et sont réputés avoir la capacité de conclure de bonnes transactions sans se faire des ennemis.

Côté cadeaux en affaires, au Danemark il y a une législation stricte. Il n’arrive pas d’offrir des cadeaux aux rencontres d’affaires, pourtant cela n’est pas interdit non plus. S’il paraît qu’une affaire se déroule bien, on pourra donner un très petit cadeau à son partenaire après la signature des contrats. S’il arrive de recevoir un cadeau, il faut l’ouvrir devant l’autre personne et non pas attendre de le faire plus tard.

Les rendez-vous avec les partenaires d’affaires danois, il faut les organiser beaucoup de temps à l’avance (au moins deux semaines avant la rencontre proprement-dite). Les mois de congé les plus communs pour les Danois sont juillet et août ; évitez donc de planifier de rendez-vous dans cette période. Tant dans les affaires et dans les engagements sociaux, les Danois sont ponctuels ; aussi s’attendent-ils à ce que vous le soyez aussi. Lorsque vous vous préparez pour une rencontre, envoyez l’ordre du jour à l’avance à votre partenaire danois. Peut-être que les rencontres commenceront par du petit-talk, mais après les Danois vont directement dans le sujet. Quoiqu’ils maintiennent toujours des standards de conduite professionnels, ils sont tolérants, relâchés et sans façon, ayant tendance à être assez francs dans la manière dont ils parlent, car la communication directe est jugée sincère et honnête.

Les organisations diffèrent, mais en général il y aura une secrétaire ou un assistant directeur qui suit l’agenda du directeur que vous visitez. La meilleure méthode d’organiser une rencontre est de le faire avec cette personne-là et de passer un coup de fil un jour auparavant pour y confirmer votre participation. Il est conseillé de vérifier d’avance si les éventuels ressources ou équipements dont vous aurez besoin sont disponibles, ce qui évitera les retards ou les embarrassements pendant la rencontre proprement-dite.

Ne planifiez pas de rencontres pour samedi, dimanche ou des jours fériés. Les rencontres au petit déjeuner ne sont pas une norme au Danemark ; on n’en fixe que si une certaine situation l’impose. Si l’on veut discuter affaires en mangeant, le déjeuner serait la meilleure variante. Si vous voulez planifier un déjeneur d’affaires, celui-ci devra avoir lieu entre midi et 14h00. À tenir compte que les longs déjeuners d’affaires sont rares au Danemark.

Lors d’une rencontre il est important de se rappeler que les Danois sont enclins à être pragmatiques et à adopter une attitude d’affaires, tout en appréciant le dialogue et l’idée de démocratie. Il est normal de discuter les sujets à fond afin d’en arriver à un accord, pourtant il n’est pas habituel – comme il l’est dans les ÉU et le Royaume-Uni – de résoudre les questions par vote. Les Danois préfèrent plutôt d’en arriver à un consensus et d’analyser les choses de tous les points de vue possibles.

Les négociations

Si vous faites des affaires au Danemark qui impliquent des négociations, venez-y bien préparés. Les Danois sont méticuleux lorsqu’il s’agit de l’analyse des informations et des propositions. Apportez-y un tas d’informations qui soient examinées par votre homologue danois. Les présentations devront être dans le sujet et bien organisées. Le don de l’éloquence ne vous mènera nulle part s’il n’est pas soutenu par des preuves logiques, rationnelles et démontrables.

Les Danois apprécient aussi les approches critiques et n’hésiteront pas d’exprimer leurs opinions contraires. Cela n’est pas considéré comme impoli au Danemark ; il ne faut donc pas s’en sentir offensé. Les critiques sont jugées avoir affaire au travail et non pas être des attaques. Il se peut qu’on s’amuse ensemble immédiatement après. Il est important de passer du temps discutant et argumentant avec votre homologue danois, à cette fin de forger une relation de confiance, qui est nécessaire avant qu’un Danois passe un contrat avec un nouveau partenaire d’affaires.

D’habitude, 10 minutes de “petit-talk” tout au plus sont suffisantes au début des rencontres, après quoi les Danois ont tendance à entrer vite dans le vif et à se concentrer intensément sur l’affaire en cause.

Les horaires de travail

Les horaires de travail ordinaires sont de lundi à vendredi, entre 8h00 ou 8h30 et 17h00. Les femmes travaillent d’habitude, en moyenne, 35 heures par semaine, par rapport aux 41 heures par semaine travaillées par les hommes. Néanmoins, 9 % de la main-d’œuvre danoise travaille plus de 49 heures par semaine. Les heures supplémentaires sont souvent compensées par du temps de libre.

Il n’y a pas de législation qui réglemente les horaires de travail dans le secteur privé, mais cela est stipulé dans les contrats de travail individuels et collectifs. Un employé ne doit pas être obligé de travailler au sus de 48 heures par semaine pendant une période de 4 mois, selon la directive de l’UE relative à la durée du travail.

Au Danemark, les pauses déjeuner ne durent que 30 minutes et au lieu de se rendre chez soi, on prend le déjeuner avec ses collègues. Beaucoup d’entreprises plus grandes ont des cantines, alors que dans d’autres endroits on apporte de la nourriture de chez soi ou l’on s’en achète.

L’utilisation des médias de socialisation spécifiques au pays

Avec trois millions d’utilisateurs de Facebook, la pénétration de ce réseau au Danemark est à hauteur de 54 %. Plus de 62 % des Danois utilisent l’Internet. Bien que ce soit une pratique courante pour les Danois que de s’engager dans des réseaux de socialisation, il y a bien des entreprises qui n’emploient pas le Twitter, le Facebook et d’autres plate-formes des médias sociaux. L’importance n’en a pas été trop reconnue et le potentiel n’en est complètement exploité ni même par les plus grandes entreprises danoises ni par leurs directeurs généraux. Par conséquent, pour la majorité des entreprises danoises dans les réseaux de socialisation il s’agit plus de la publicité que de l’interaction avec les clients et la responsabilité pour les activités de ces réseaux tombe grandement sur les épaules du département RH ou Marketing. Malgré cela, il n’est pas inhabituel que les entreprises surveillent ce qui se passe sur la scène des réseaux de socialisation.

Quoique certains directeurs d’entreprises ne soient pas des utilisateurs fanatiques des plate-formes des réseaux de socialisation, en moyenne les Danois sont très accoutumés aux tenants et aux aboutissants de Facebook, Twitter et d’autres plate-formes. Par exemple, pendant le Championnat Européen de 2012, les footballeurs danois ont eu l’interdiction d’utiliser les outils des réseaux de socialisation pendant le tournoi.

Côté retraités, on leur offre des cours d’informatique, parce qu’en 2014 l’entièreté des communications avec les municipalités sera transférée aux courriers électroniques.